Ces temps nouveaux et difficiles qu’ils affrontent

Les dirigeants européens concentrent leurs réflexions sur l’adoption de compromis en raison de leurs divisions. Quitte à repousser à plus tard le plus important d’entre eux, celui qui ouvrira la voie à la ratification du plan de relance communautaire. Lors de leur sommet d’aujourd’hui et de demain, ils vont tenter d’avancer prioritairement sur deux dossiers : les sanctions à propos de la Biélorussie et les négociations avec le gouvernement  turc, ce dernier sujet inquiétant les chypriotes qui craignent un accord contraire à leurs intérêts.

Premières découvertes sur le monde d’après

Vu l’ampleur de l’endettement des entreprises, de ses dégâts à venir ainsi que de ses conséquences bancaires, les établissements de crédit ont des soucis à se faire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, des dizaines de milliards d’euros sont alignés et il va falloir les rembourser. Devant l’accroissement du « coût du risque », les banques vont devoir renforcer les provisions qu’elles ont passées cette année. Celles-ci ont été limitées avec l’accord des autorités de régulation, incitant une fois encore à soupçonner qu’elles camouflent de grosses miettes sous le tapis. Mais les temps changent, la BCE va appeler à mieux faire le … Lire la suite

Dynamiques du délitement européen

Que va-t-il advenir de l’Europe à force de s’arc-bouter sur la rétention budgétaire ? Bonne fée des banques, la BCE protège la monnaie commune et soulage les budgets nationaux en pesant sur les taux obligataires, un pis-aller qui rencontre ses limites. Et les petits accommodements complices destinés à réduire les déficits et l’endettement n’ont que des effets marginaux. Oui, sur quoi cela va-t-il déboucher ?

QUEL VENT DOMINANT VA SOUFFLER DE BARCELONE ?, par François Leclerc

Billet invité.

Sur quel terrain la suite des évènements va-t-elle se jouer en Catalogne, celui de la désobéissance civile ou des élections ? Le calme dans lequel la première journée de la tutelle madrilène s’est passée ainsi que la décision des deux plus importantes formations séparatistes de participer au vote apportent une première réponse. Seule l’extrême-gauche n’a pas encore tranché et peut jouer la mouche du coche.

LE VÉRITABLE ENJEU DU CETA, par François Leclerc

Billet invité.

Comment la petite Wallonie peut-elle bloquer l’adoption d’un traité commercial européen avec le grand Canada ? Les plus hautes autorités n’en reviennent pas d’un tel manque de convenance à leur égard. Il faut donc s’attendre à ce que le parlement wallon soit chargé de tous les péchés, s’il persiste jusqu’au bout dans son refus, afin de se dédouaner. Tout en ayant oublié avoir repoussé la proposition de Jean-Claude Juncker – bien silencieux ces temps derniers – de ne pas faire ratifier le CETA par les parlements nationaux (et régionaux dans le cas de la Belgique).

Le parlement wallon ne plie pas : BRAVO ! ENCORE BRAVO ! par François Leclerc

Billet invité.

Le parlement wallon ne plie pas. Les plus hautes autorités européennes sont excédées, ne pouvant s’y résoudre, habituées aux compromis négociés entre deux portes, ou à la brutalité des rapports de force quand ils n’y parviennent pas. En y mettant à peine les formes, la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a lancé un véritable ultimatum qui court jusqu’à lundi soir afin qu’il revienne sur son refus du CETA.